Galerie photo

Gîtes communaux individuels “Logis Verts”

Plan gites logis-verts

Gîte d’étape “Le Chalet”

Le conseil municipal

ELECTIONS MUNICIPALES 2020

FALIP Jean-Luc, Maire – Vice-président du Conseil départemental de l’Hérault

Les adjoints  :

JALABERT Régis, 1er adjoint

NAVARRO Armand, 2e adjoint

GUIBBERT Bernard, 3e adjoint

CLEMENTE André 4e adjoint

Les conseillers municipaux :

ALARY Jean-Claude (Hameau des Nières)

ALLIES Sébastien

BAYLE Jérôme

BLACHUTA Georges

CABROL-GUITARD Maryvonne

BOSSA Bérangère

CASTAGNE Pierre (Hameau de Rongas)

CLEMENTE André

GUIBBERT Bernard

JALABERT Régis (Hameau de Mècle)

MARTINEZ Michèle (Hameau de Castanet le Bas)

NAVARRO Armand

SAUTEREL-PERONNIN Marie-Christine

SAUVY Pierre

Remerciements

La municipalité remercie particulièrement la Maison Cévenole qui, par ses connaissances historiques, touristiques et sa disponibilité a largement contribué à cette partie du site.

Historique de la Municipalité

Deux ans après la proclamation de la loi Guizot (1842), la municipalité de St Gervais sur Mare décide de transférer ses services dans des locaux plus spacieux qui pourront abriter mairie, prétoire de la justice de paix, école et logement de l’instituteur. La jouissance viagère de la maison commune est alors échangée contre celle de la maison dite “le Couvent”, appartenant à la commune et en usufruit à une religieuse. La mairie demeure plus de soixante ans route de Castres.

En 1897, la municipalité vote la construction d’un groupe scolaire avec mairie. Les habitants sont divisés par le choix de l’emplacement, un prétexte qui oppose une fois de plus cléricaux et anticléricaux dans un village où la rivière qui le traverse joue un rôle de frontière politique et sociale : “… les habitants de la rive droite – écrit le maire au préfet – sont jaloux de la prospérité de ceux de la rive gauche, faubourg de Castres, où se trouve mairie actuelle. Ennemis de l’école laïque, ils sont menés par la jalousie et la passion cléricale…”

C’est finalement la rive gauche qui l’emporte et le nouveau groupe scolaire est construit sur l’emplacement de l’ancienne mairie et de la maison voisine. Les plans sont dressés en 1898 par l’architecte Lalanne de Béziers. Le bâtiement principal à deux ailes et cour d’accès abritera les bureaux de la mairie, de la justice de paix, les appartements des maîtres et les préaux couverts. Les bâtiments des classes sont placés derrière, entre les cours de récréation et les jardins des instituteurs.

En 1901, le projet n’est toujours pas exécuté et le maire Razimbaud menace de démissionner si l’affaire traîne encore : “dans un pays de montagnes où l’élément clérical nous écrase, ce n’est qu’à force d’énergie et après quarante ans de lutte que nous avons pu constituer une municipalité nettement plus républicaine quoique les réactionnaires de toutes nuances soient plus nombreux que nous…” écrit-il au préfet. Peu de temps après, les travaux sont mis en adjudication et l’édifice communal est bientôt terminé.

Fourrière automobile

Les services de la Mairie rencontrant de plus en plus de problèmes de stationnement anarchiques, une délégation de service public pour la gestion et l’exploitation de la fourrière automobile a été mise en place avec l’entreprise “Dépannage Auto Verlaguet” de Bédarieux.

Les véhicules en infraction aux articles R 412-9, R 417-4, R 417-9, R 417-10, R 417-12, R 417-13, R 421-7 et R 325-12 du Code de la Route (stationnement interdit, gênant, abusif, représentant un danger pour autrui, véhicule épave, etc) seront mis en fourrière selon une procédure stricte consultable en Mairie.

Ces véhicules seront récupérés par leur propriétaire après s’être acquitté de frais.

Fourrière animale

La divagation des chiens est interdite dans les villages de la commune de Saint Gervais sur Mare. Un partenariat a été mis en place avec la Fourrière Animale Agence SACPA à Béziers, afin de capturer et diriger vers la fourrière animale Béziers-Méditerranée tout animal trouvé errant sur les voies publiques de la commune.

Les animaux domestiques doivent être tenus en laisse sur la voie publique. En cas de non-respect, la fourrière interviendra pour capturer les animaux divagants. Les propriétaires de ces derniers devront récupérer leurs animaux à Béziers après s’être acquittés de frais.

Espérant éviter toute mesure coercitive, il vous est demandé de respecter votre village et vos voisins !!

Il est rappelé également à tous les propriétaires de chiens et de chats de respecter les arrêtés et la propreté du village, en ne laissant pas leurs animaux, même tenus en laisse, faire leurs déjections sur les voiries et espaces publics. En cas d’accident, merci de bien vouloir ramasser les déchets.

Pour les propriétaires de chats, il est recommandé de prendre les mesures nécessaires afin d’éviter leur reproduction non contrôlée qui favoriserait la croissance des animaux errants.

 

Le Castrum de Neyran

NEYRAN, un site médiéval
Un clocher, des murs ruinés couronnant une crête rocheuse au nord de Saint-Gervais-sur-Mare ?…

neyran

Il s’agit du site médiéval de NEYRAN que la mobilisation des saint-gervaisiens, réunis en associations de protection du patrimoine, a sorti de l’oubli.
Le haut du clocher émergeait, seul, de la forêt de chênes verts et de châtaigniers lorsqu’en 2005 la foudre le frappa une nouvelle fois, LA fois de trop ! Cet événement a entraîné le déboisement du site, le lancement d’une souscription publique, la demande de subventions… afin de réaliser les travaux de sauvetage des maçonneries sur l’ensemble du site (réalisés de 2006 à 2012).
Le clocher étant classé monument historique depuis 1928, une étude avant travaux fut confiée en 2006 aux archéologues Isabelle Commandré et Franck Martin : la consultation des archives et l’examen des ruines révélèrent l’importance du site, tant par son étendue (plus de deux hectares) que par son intérêt historique largement méconnus jusque-là.

Une première campagne de fouilles entre 2008 et 2011 a permis d’identifier trois « pôles » :
• le château primitif bâti sur l’arête la plus élevée dans les années 1000-1010,
• la chapelle Saint-Pierre (vers 1050-1100) et, contre son flanc, le clocher édifié au 12e siècle,
• un habitat seigneurial dit « tardif », construit à l’écart au 14e siècle.
De solides remparts, des postes de guet, un habitat semi-troglodytique, un système de récupération des eaux pluviales sont caractéristiques de Neyran.
Le site fut progressivement abandonné au 15e siècle, ses habitants redescendant dans la vallée à la faveur d’une certaine sécurité retrouvée.
Tout ce qui pouvait être réutilisé fut démonté et descendu (notamment les pierres taillées), puis le site fut aménagé pour accueillir les cultures. Ainsi le mur sud de l’église a été complètement abattu mais le mur nord, protecteur du froid, soigneusement conservé.
Une seconde campagne de fouilles s’est terminée en 2014 et précise toutes ces informations.
Les villageois se souviennent de leurs jeux dans les ruines et de leurs parents et grands-parents cultivant leurs parcelles sans jamais oublier de monter un peu de terre ou de fumier dans une corbeille posée sur la tête ou un sac sur les épaules.

Des visites guidées sont proposées par

la Maison Cévenole des Arts et Traditions populaires, bureau d’informations touristiques et musée, 12 rue du Pont,

à certaines dates et à la demande pour les groupes.


Renseignements  : 04 67 23 68 88
courriel : mc.stgervais@orange.fr 
site : www.saintgervais-hautlanguedoc.fr

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Maison Cévenole-Point touristique

Créée en 1976, comme Maison du Parc naturel régional du Haut-Languedoc, la Maison cévenole des A.T.P. assure depuis quarante ans la tenue du musée local et un service touristique. L’ouverture de trois mois à la belle saison s’étend sur toute l’année depuis 2001, grâce à la création d’un emploi et à au travail de bénévoles actifs qui ont assuré la pérennité de l’emploi jusqu’à aujourd’hui.

Le musée, créé grâce à des dons des habitants, a été amélioré avec les temps. Aujourd’hui, une salle présente des éléments de l’intérieur de la maison d’ici, il y a un siècle. Et dans l’autre partie, trois métiers qui ont fait vivre de nombreux habitants de la haute de la Mare jusqu’au début du siècle dernier : les cercliers, les cloutiers et les sonnaillers. Métiers à découvrir au cours de la fête organisée chaque premier dimanche de juillet. La seconde salle présente deux lieux chargés d’histoire : la chapelle préromane Saint Laurent de Fereirolles, et le castrum (château-fort) de Neyran. La dernière salle permet des expositions temporaires. Nous assurons aussi une promotion des musées locaux, lampes de mines au Bousquet (nous le faisons visiter), musée de la mine à Graissessac, musée de la SAHHCH à Villemagne, et musée des sonnailles à Hérépian. Nous assurons des visites de St Gervais et de Neyran à la demande

Le bureau d’information touristique, ouvert le plus longtemps possible, en particulier l’été, accueille pèlerins, touristes de toutes origines, curistes d’Avène et de Lamalou ; renseigne par courrier, téléphone ou au siège les randonneurs nombreux en toutes saisons.

Vous avez envie de mieux connaître les hauts cantons de l’Hérault, à pied, en vélo, en voiture. Vous sous intéressez au patrimoine, à la géologie, à la botanique, à la faune, à la beauté des paysages. Vous cherchez une balade sportive, calme, en groupe, en famille…. Passez, téléphonez à la Maison cévenole, vous serez accueilli avec chaleur et compétence.

Coordonnées :

12 rue du Pont 

0467236888 

mc.stgervais@orange.fr

www.saintgervais-hautlanguedoc.fr

Eglises et chapelles

A Saint Gervais sur Mare

  • Église paroissiale Saint-Gervais-et-Saint-Protais
  • Chapelle des Pénitents Blancs (retable du XVIIe siècle)
  • Chapelle Notre-Dame-de-Lorette
  • Chapelle Saint-Barthélemy

A Castanet le Bas

  •  Église de Castanet le Bas

A Rongas

  • Chapelle Saint Maurice de Rongas
  • Église de Rongas

 A Mècle

  •  Église de Mècle

A Saint Laurent des Nières

  • Église de Saint Laurent des Nières

Commission des impôts

L’article 1650 du Code Général des Impôts (CGI) prévoit l’institution dans chaque commune d’une commission communale des impôts directs (CCID)


Composition de la commission communale des impôts directs
La commission communale des impôts directs comprend sept membres : le maire , président, et six commissaires.

Les commissaires doivent :

– être français
– avoir au moins 25 ans
– jouir de leurs droits civils
– être inscrits sur l’un des rôles d’impôts directs locaux dans la commune
– être familiarisés avec les circonstances locales, et posséder des connaissances suffisantes pour l’exécution des travaux de la commission.

L’un des commissaires doit être domicilié hors de la commune.

Enfin, lorsque la commune comporte au moins 100 hectares de bois, un commissaire doit être propriétaire de bois ou forêts.

Les six commissaires, et leurs suppléants en nombre égal, sont désignés par le directeur des services fiscaux sur une liste de contribuables en nombre double remplissant les conditions précisées ci-dessus, dressée par le conseil municipal ; la liste de présentation établie par le conseil municipal doit donc comporter douze noms pour les commissaires titulaires (seize dans les communes de plus de 2 000 habitants), et douze noms pour les commissaires suppléants (seize dans les communes de plus de 2 000 habitants).

La désignation des commissaires intervient dans les deux mois suivant le renouvellement général des conseils municipaux ; à défaut de liste de présentation, ils sont nommés d’office par le directeur des services fiscaux, un mois après la mise en demeure de délibérer adressée au conseil municipal.

En cas de décès, de démission ou de révocation de trois au moins des membres de la commission titulaires ou suppléants, il est procédé à de nouvelles nominations en vue de les remplacer. Leur mandat court jusqu’au terme du mandat des commissaires désignés lors du renouvellement du conseil municipal.

Rôle de la commission communale des impôts directs
La CCID intervient surtout en matière de fiscalité directe locale :

  •  elle dresse, avec le représentant de l’administration fiscale, la liste des locaux de référence et des locaux types retenus pour déterminer la valeur locative des biens imposables aux impôts directs locaux (articles 1503 et 1504 du CGI), détermine la surface pondérée et établit les tarifs d’évaluation correspondants (article 1503 du CGI), et participe à l’évaluation des propriétés bâties (article 1505 du même code)
  •  elle participe à l’élaboration des tarifs d’évaluation des propriétés non bâties (article 1510)
  • elle formule des avis sur des réclamations portant sur une question de fait relative à la taxe d’habitation et à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (article R198-3 du Livre des procédures fiscales)

Les services fiscaux transmettent à la CCID les « listes 41 ».

Afin de mettre à jour les bases d’imposition des taxes locales, les services fiscaux opèrent un suivi permanent des changements relatifs aux propriétés bâties de chaque commune qu’il s’agisse des constructions nouvelles, des démolitions, des additions de construction, des changements d’affectation voire des rénovations conséquentes.

La « liste 41 bâtie » recense tous les locaux de la commune pour lesquels un changement a été pris en compte par le centre des impôts foncier depuis la précédente session de la CCID. Elle présente pour chacun d’entre eux l’évolution de son évaluation.

Sa transmission à la commission permet à celle-ci de s’assurer que toutes les modifications des propriétés bâties de la commune ont été portées à la connaissance de l’administration fiscale et que tous les changements ont été correctement évalués par celle-ci.

Outre ce rôle d’information de l’administration fiscale en ce qui concerne les changements relatifs aux propriétés bâties et non bâties de la commune, la CCID doit :

  •  émettre un avis sur les nouvelles valeurs locatives qui lui sont présentées
  •  prendre une décision en ce qui concerne les données révisées proposées par les services

Cette double mission relative aux données fiscales présentées sur la « liste 41 » découle des dispositions de la loi n° 90-669 du 30 juillet 1990.

La « liste 41 non bâtie » concerne les changements affectant les propriétés non bâties, notamment les changements de nature de culture.

Les relations avec les CCID sont assurées par voie écrite, en particulier dans tous les cas où la session de la commission s’effectue hors la présence du représentant de l’administration fiscale. L’intervalle entre chaque passage en commune est déterminé en fonction des enjeux locaux.

A l’issue de l’examen de cette liste par la CCID (en présence ou non de l’administration fiscale), les observations éventuelles de la commission seront portées sur les deux bordereaux d’accompagnement de la liste qui, dans tous les cas, devront être renvoyés, accompagnés des « listes 41 bâties et non bâties », au centre des impôts foncier afin de l’informer du résultat des travaux de la CCID.

Pour toute information : www.legifrance.gouv.fr